No time to pretend,duck down and try again (johan)

Je n'avais pas beaucoup d'amis dans cette faculté, cela étonnait d'ailleurs ma famille, qui ne comprenais pas vraiment pourquoi il en était ainsi alors qu'à mon arrivée, j'étais super heureuse car je faisais partie d'une fraternité, que j'avais trois cent milles copains et copines et d'un coup,plus rien. C'était de pire en pire et ils avaient même essayer de m'envoyer chez un psy,pensant sans doute que je devenais associable ou que j'avais réellement un problème. Bon, j'avoue que j'avais payer le psy discrètement pour justifier que j'étais venue mais qu'en faite,j'avais feint d'être sur le départ d'un voyage humanitaire donc qu'il fallait que je fasse des choses et donc simplement dire que j'avais fais la consultation à mes parents s'ils le demandaient et basta. Peut-être que dans le fond, j'aurais dû y aller, cela m'aurais peut-être permis de libérer un peu mon esprit qui devenait de plus en plus torturée au fil du temps.

Dire que j'étais réellement seule, c'est quand même un gros mensonge. Tu étais l'une des seules personnes dans cette faculté que je considérais comme un ami, toi, Johan. Tu étais un bon gars, simple, qui avait aussi des petits soucis de popularité à cause de la barrière de la langue. Je trouvais ça d'un pathétisme...Tu étais un mec vraiment génial, mignon et avec un bon coeur. Je ne savais vraiment pas ce que les gens voulaient, de nos jours. Ont avaient sympathiser un peu sur le pouce et franchement, j'étais contente de t'avoir. Ont c'étaient trouvés une passion commune qu'ont osaient pas délivrer au monde : la danse. Danser dans une petite salle qu'ont occupaient de temps à autre à la faculté, ou alors dans des endroits de la ville ou personne ne nous jugeaient. Oui, nous n'étions pas jugés. C'était ça qu'on aimait, au final, quand ont étaient loin de cette fichue fac. Mais aujourd'hui...je n'avais plus goût à rien. Je flippais littéralement de la vie elle-même, peur d'être justement loin du monde. Tous mes pas étaient rapides, ma respiration saccadée et mes yeux fuyant. Je regardais constamment derrière mon épaule, de peur de retomber sur ce fichu Drake. Je n'avais d'ailleurs pas osé venir à notre "répétition" de la semaine, ayant d'ailleurs pas regardé mes messages sur mon téléphone, trop effrayé d'un contenu encore disgracieux sur moi, sur les réseaux sociaux. Je m'étais donc planqué au Starbucks après un cours, ayant une heure et demi à poireauter avant d'avoir un autre cours en art théorique. Mes mains tremblaient légèrement sur mon refresha,
mes écouteurs ancrés dans mes oreilles alors que j'essayais de griffonner quelques trucs sur mon carnet de croquis. Je n'arrivais à rien, je n'avais que des pensées sombres et cela se ressentait dans mes dessins qui au fil du temps, devenait aussi glauque que Tim Burton lui-même. Je sens alors une mains se poser sur mon épaule, me faisant sursauter avec vivacité.J'aurais presque hurlé si tu n'étais pas entrée rapidement dans mon champ de vision.
Je retire mes écouteurs, lançant assez furieuse :
"Tu peux éviter de me faire peur comme ça sérieux ?!" Crachais-je, le coeur battant encore vivement. Je me calme assez vite, car je n'avais rien contre toi, tu n'avais rien fais que de venir me rejoindre.
"Pardon..."

A fleur de peau. Tel était mon état actuel, assise sur les sofas confortable de cette industrie américaine. Je m'en voulais en faite, d'avoir traîner prêt des dealers pour suivre des potes,pour fumer un peu car j'avais plutôt bien apprécier ma première expérience et au final ? Voilà ce que j'y avais gagné. Je regrettais tellement d'avoir pris cette voie, ce chemin. D'avoir accepter de suivre le mouvement juste pour parfaire un peu ma réputation qui était assez désastreuse depuis un moment. Un coup de moue que je regrettais amèrement. Je me sens assez mal, de t'avoir envoyer paître de la sorte. Tu ne m'avais rien fais toi, après tout. T'étais l'un de mes seules amis, même peut-être le seul sincère, dans le fond. Je souffle doucement, stoppant la musique dans mes écouteurs, les retirant, avant donc de les fourrer dans mon sac et de reposer mon regard sur ta personne :
"Non, t'excuses pas. Je suis un peu... Nerveuse. Les cours tout ça quoi !" Dis-je en riant nerveusement pour éviter de te faire douter de quelque chose. Je n'avais pas envie de parler de ce qui c'était passer, il y a deux jours de cela. C'était assez dur. Quand tu déclares ceci, je plisse légèrement le front, cherchant ce que j'avais zappé. Je tape alors du poing sur la table, ouvrant la bouche, assez gênée :
"Oh merde, pardon...j'ai...j'ai oubliée sur ce coup, je suis vraiment désolée Johan...J'espère que tu m'en veux pas hein ?" Bredouillais-je donc, même si j'avoue mentir sur ce coup. J'avais pas oublié, je n'avais juste pas eu la force de venir.
"On rattrapera ça, promis. J'ai juste eu grave la tête ailleurs....". Penses-tu. Qui n'aurais pas la tête ailleurs avec tout ça tien. Je souffle doucement en prenant une gorgée de mon breuvage, tapotant nerveusement ma cuisse sous la table, essayant donc de changer de sujet :
"Ça a été ta journée ?"